P.K. PÉLADEAU CONTRE AMIR KHADIR
Ce
n’est qu’au matin, quelques heures après avoir envoyé ma lettre à Amir Khadir,
que j’ai pris connaissance de la première page du Journal de
Québec et, je suppose, du Journal de Montréal. Descendre aussi bas dans la
diabolisation d’une personne et la manipulation d’une information n’a son
pareil que dans les guerres de conquête et dans les luttes pour renverser des
régimes qui ne sont pas aux goûts des conquérants. Les histoires de ce type de
journalisme ne manquent pas et les conflits en Irak, en Afghanistan, en Libye
et maintenant en Syrie en regorgent.
Je
me suis demandé pourquoi P.K. PÉLADEAU frappait si fort, ces temps-ci sur AMIR
KHADIR. J’ai trouvé la réponse, entre autres et surtout, dans cette lutte menée
par le député Khadir contre l’entente de la Ville de Québec avec Pierre Karl
Péladeau sur la construction et la gestion du nouvel amphithéâtre à Québec. La
question était de savoir pourquoi cette entente avait été signée sans qu’il y
ait eu préalablement « appel d’offres » ouvert à tous les intéressés.
C’est grâce à l’acharnement du député Khadir qu’une commission parlementaire a
été instituée et à laquelle le maire de Québec et le président de Quebecor,
P.K. Péladeau, ont été convoqués à cette commission pour répondre aux questions
des parlementaires.
À ce
moment, le Gouvernement a été à même de reconnaître qu’il y avait un « trou »
dans la loi et que, normalement, ce projet de gestion de l’Amphithéâtre aurait
dû faire l’objet d’un appel d’offres. D’ailleurs, l’ex-secrétaire général de la
Ville de Québec, Denis de Bellevalle, a intenté une procédure judiciaire contre
la validité de cette entente.
Le
plus important, dans tout cela, ce fut d’abord la révélation du contenu de
cette entente dont les avantages vont surtout du côté de QUEBECOR et que les risques
se retrouvent davantage du côté des contribuables de la Ville de Québec. Voici
quelques titres de journaux :
Mais
là ne s’arrêta pas la polémique. L’empire Desmarais entra en action à travers
son cheval de bataille médiatique qu’est Gesca. Il trouva dans cette aventure
de P.K. Péladeau une bonne occasion de
faire taire les critiques que ce dernier ne manquait pas de formuler à
l’encontre de l’Empire Desmarais. Ces prises
de bec donnèrent lieu à des révélations qui échappaient au grand public,
dont « ces 3.2 milliards $, reçus de la Caisse de dépôts pour
acheter Vidéotron; 11 ans plus tard, la Caisse n'a toujours pas récupéré sa
mise.»
Pour
avoir la tête d’Amir Khadir, tout es permis, pour démolir l’homme aucune morale
ne s’impose. Il est vrai, qu’aujourd’hui il a beau jeu et qu’il peut influencer
les gens qui ne s’alimentent qu’aux médias de QUEBECOR et de GESCA. Un jour
viendra, plus près que lointain, où ces règlements de compte, fondés sur la
manipulation de l’information et le besoin de couvrir des privilèges consentis
par des gouvernants peu scrupuleux, se retourneront contre leurs auteurs.
Il
y a toujours un prix à payer lorsque l’on choisit l’honnêteté et la vérité. M.
Khadir le sait, sinon, il a tout ce qu’il faut présentement pour l’apprendre.
Qu’il sache que nous sommes plusieurs à l’accompagner, lui et sa famille.
Oscar
Fortin
Québec,
le 12 juin, 2012
http://humanisme.blogspot.com
Aucun commentaire:
Publier un commentaire