LORSQUE LA
CONSCIENCE PARLE
ANA BELEN MONTES
« En 1992, elle
devint analyste au Pentagone. Elle resta quelques temps sous un poste factice à
la représentation diplomatique à La Havane afin d’« étudier » les
militaires cubains. En 1998, la DIA l’envoya de nouveau dans l’Ile pour
« observer » le déroulement de la visite du Pape Jean-Paul II. »
« Ana Belen Montes
fut arrêtée le 21 septembre 2001. Une cour Fédérale l’accusait de
« conspiration pour espionnage », et de transmettre à Cuba « des
informations classifiées pour pouvoir se défendre ».
« Condamnée à 25
ans de prison le 16 octobre 2002, elle échappa d’un cheveu à la condamnation à
mort. Elle est détenue à la prison du Federal Medical Center, FMC, située dans
les installations de la base aéronavale Fort Worth, au Texas, un centre destiné
aux femmes délinquantes ayant des problèmes psychiques. »
Avant d’entendre la
sentence, elle lut un court texte dans lequel elle disait ces phrases : « Je me suis engagée dans
l’activité qui m’a amenée ici car j’ai obéi à ma conscience avant d’obéir à la
loi. Je considère que la politique de notre gouvernement envers Cuba est
cruelle et injuste, profondément inamicale, je me suis considérée moralement
obligée d’aider Cuba à se défendre contre les efforts que nous faisons pour lui
imposer nos valeurs et notre système politique. Nous avons fait preuve
d’intolérance et de mépris envers Cuba pendant ces quatre dernières décennies.
Nous n’avons jamais respecté le droit de Cuba à définir son propre destin, ses
propres idéaux d’égalité et de justice. Je ne comprends pas comment nous
pouvons continuer de lui dicter la manière dont elle doit choisir ses
dirigeants, et quelles lois lui sont les plus appropriées […] Je peux seulement
dire que j’ai fait ce que j’ai considéré le plus approprié pour empêcher une
grande injustice. »
Pour
lire l’article au complet d’ HERNANDO CALVO OSPINA, allez
ici.
Oscar Fortin
Québec, le 16 octobre
2012
http://humanisme.blogspot.com
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