samedi 15 novembre 2014

PAUVRE CANADA





Poutine, en écoutant Harper, se dit en lui-même: "pauvre con".


Dans le cadre du G-20, réalisé en Australie, les 15 et 16 novembre 2014, un journaliste de la presse canadienne rapporte que le premier ministre Stephen Harper aurait attaqué frontalement Vladimir Poutine lors de leur première rencontre samedi matin en lui disant : « J'imagine que je vais vous serrer la main, mais je n'ai qu'une seule chose à vous dire : vous devez sortir d'Ukraine ».

Lorsque j’ai lu cela, j’ai aussitôt pensé aux paroles qu’aurait prononcées la Vierge de Fatima lors de ses apparitions au Portugal en relation avec les Canadiens et Canadiennes. Elle aurait alors dit, entre autres, aux trois enfants auxquels elle se laissait voir et entendre : « Pauvre Canada! »

Pour en savoir plus, je suis allé sur Google et j’y ai trouvé ce texte d’un certain Réal Mercier de Québec. Il était de circonstance pour le présent propos.

« M. Harper, ouvrez-vous les yeux! Qui a suivi George W. Bush dans sa politique de guerre? C'est vous! Qui se laisse influencer par le lobby juif pour sa politique envers Israël? C'est vous! Qui se laisse influencer par le lobby des pétrolières pour la politique du pays en environnement? C'est encore vous! Il y aurait bien d'autres raisons à ajouter, mais celles-là ont certainement influencé la défaite du Canada à l'ONU. Ne cherchez pas de coupables ailleurs; regardez-vous et votre gouvernement. La sainte Vierge Marie qui est apparue aux enfants de Fatima avait, entre autres, laissé tomber ces mots : «Pauvre Canada!» Elle avait peut-être d'autres raisons de dire cela, mais la situation actuelle que nous vivons avec vous et votre gouvernement en faisait certainement partie. Le pire dans tout cela, c'est que vous ne voulez rien changer. » 

Aujourd’hui, je suis plutôt convaincu qu’Harper est celui qui conduit le Canada à la catastrophe. Véritable petit caniche à la solde des politiques conquérantes de Washington, il en épouse même le vocabulaire. On se souviendra qu’Hilary Clinton, alors secrétaire d’État, avait donné l’ordre au président syrien, Al Assad, de déguerpir. Dans le cas présent, c’est cette marionnette de la politique internationale de Washington, Stephen Harper, qui ordonne à Vladimir Poutine, l’homme le plus puissant de la planète, selon la revue Forbes, de se retirer de l’Ukraine. Si ces propos d’Harper sont tels que racontés, ils dénotent une grande ignorance de ce qui se passe réellement en Ukraine, une ignorance encore plus grande de la capacité militaire de la Russie et, plus que tout, du stratège indiscutable qu’est Vladimir Poutine, ce Président qui a l’appui à plus de 85% de la population russe. C’est loin d’être la situation de M. Harper qui fut élu avec moins de 25% de l’électorat canadien et qui gouverne avec moins de 40% des votes émis. 

S’il fallait que la folie guerrière qui gangrène chez nos dirigeants occidentaux en arrive à s’attaquer à la Russie, ce serait un désastre qui atteindrait le Canada de tout côté. S’attaquer à la Russie, ce serait s’attaquer à la Chine et à bien d’autres pays qui en sont des alliés fidèles. Ils n’ont pas l’habitude de brandir les armes pour conquérir d’autres pays, ce qui ne signifie pas qu’ils n’en ont pas. 

Si pendant des décennies, l’Occident a su récupérer à ses fins idéologiques (lutte contre le communisme) le message de Fatima, aujourd’hui, on peut remettre les pendules à l’heure. La Russie et son Président sont, aujourd’hui, ouvertement de foi chrétienne orthodoxe. Il se dégage de ses nombreuses interventions une approche humaniste des problèmes et des solutions à leur apporter. Encore tout dernièrement, il a tenu ces propos à un congrès d’historiens qui se tenait à Moscou. 

« Dans l’amour en général réside le sens de la vie. Qu’il s’agisse de l’amour pour sa famille, son pays. C’est un phénomène multiforme qui se trouve à la base de chacun de nos actes. » 

Au printemps dernier, lors d’un séjour dans un monastère où il va assez régulièrement pour se ressourcer, il aurait tenu ces propos aux moines: 

« Je ne connais pas d'endroit aussi éclairant (...) où l'on peut oublier les problèmes de la vie quotidienne et se recentrer sur l’essentiel de notre existence, regarder le Seigneur,  la source de tout, et demander miséricorde pour soi-même et tous les êtres que nous aimons ainsi que pour notre pays et notre peuple. »  Cité, en version espagnole, par le site du monastère.

Déjà, dans un texte antérieur j’ai eu l’occasion de commenter son discours au Club international de Valdaï. Une intervention majeure pour comprendre l’approche de ce Président dans la façon de résoudre les problèmes qui se présentent au monde d’aujourd’hui.

Mon intention n’est pas de faire de Poutine un saint, pas plus que je n’accepte que l’on en fasse un diable. Dans le contexte actuel des tensions qui risquent à tout moment d’exploser, Vladimir Poutine est un modérateur des « va en guerre de l’Occident ». Autant il sera ferme pour défendre les intérêts de la Russie contre ceux qui voudraient s’en prendre à ces derniers, autant il essaie de faire comprendre que ce n’est dans l’intérêt de personne de créer les conditions pour une troisième guerre mondiale dont les armes peuvent détruire plusieurs fois l’humanité et tout ce qui reste de vie sur terre.

Stephen Harper avec ses cf-18 n’ira pas très loin avant que ne se produise la catastrophe finale. Il sera alors trop tard pour qu’on se rappelle ces paroles, attribuées à la Vierge de Fatima : PAUVRE CANADA.

Oscar Fortin
15 novembre 2015


2 commentaires:

Marius MORIN a dit...

Les échanges ont été vifs et directs, et irrespectueux de la part du Premier ministre canadien, Stephen Harper s’adressant au président russe : "je n'ai qu'une seule chose à vous dire : vous devez sortir d'Ukraine". Ce a quoi a rétorqué calme et souriant monsieur Poutine : "C'est impossible puisque les Russes n'y sont pas". Une fois de plus le président Poutine a donné une leçon aux hypocrites et menteurs occidentaux.( http://alawata-tradition.blogspot.ch/2014/11/le-president-poutine-et-les-sales-gosses.html)

Anonyme a dit...

Il faut se méfier des propos tenus par les merdias comme la revue Forbes qui affirmait sans gêne que Fidel Castro était le 7ème dirigeant le plus fortuné de la planète. Ils s'étaient adonnés à la même propagande à l'endroit de Yasser Arafat quelques années auparavant.