Le président Poutine a sans doute déjà anticipé les résultats de cette rencontre de « dernière
chance» à Lausanne, le 15 octobre, puis
à Londres, le lendemain 16. Cette rencontre, convoquée à l'initiative de John Kerry, comprendra le représentant de la Russie, Sergueï Lavrov, ceux de la Turquie, de l’Arabie saoudite et
probablement celui du Qatar. Ne figurent toutefois pas sur la liste des invités les représentants de l'Iran et de Syrie. Il s'agit de toute évidence d'une mise en
scène, dirigée par Kerry, pour amener la Russie dans
le giron de la volonté de l’Occident de contrôler la Syrie et tout le Moyen Orient..
Poutine l’a répété ainsi que Lavrov, il n’est pas question que
l’Occident s’empare de la Syrie par la force des armes et du terrorisme. Seul,
le peuple syrien a le pouvoir de décider de son propre destin. Ce qui est vrai
pour la Syrie l’est également pour tous les peuples du monde.
L’Occident profitera, à n’en pas douter, de ce refus de la Russie pour
en condamner les actions en Syrie et en justifier son élimination. Poutine les
voit venir et il sait ce qu’il lui reste à faire : protéger sa population
civile, rapatrier ses diplomates et maintenir en alerte rouge l’ensemble de ses
forces armées auxquelles il faut associer la Chine, l’Iran et d’autres alliés.
L’Occident est piégé dans sa stratégie géopolitique de contrôle du M.O.
et, qui plus est, les candidats à la
présidence des Etats-Unis ne répondent pas aux attentes des grands mandarins du
pouvoir. L’avènement d’une guerre
mondiale avant le jour des élections permettrait de se débarrasser de ces deux
candidats et de prolonger, pour la forme, le mandat d’Obama le temps que durera
cette guerre.
Un tel scénario donnerait raison à la voyante
Varga qui prédisait que le président noir serait le dernier président des
É.U.
Oscar Fortin
le 13 octobre 2016
http://humanisme.blogspot.com
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