Les romans policiers et les téléséries à caractère politique
nous ont habitués à des expressions qui
caractérisent la nature de certaines relations telles « cette rencontre
n’a jamais eu lieu », « cet appel téléphonique n’a jamais
existé », « on ne s’est jamais vu » et bien d’autres encore. Il
faut croire que ces expressions se répercutent dans la vie réelle.
- 1. Tout récemment, par exemple, « un chef militaire du groupe terroriste Front al-Nosra affirme que les États-Unis lui ont livré des systèmes de missiles TOW, en plus de lui avoir octroyé une aide financière et des conseillers militaires. »
Le département d’État américain a aussitôt démenti cette
information.
« Nous n’avons jamais accordé aucune aide au Front
al-Nosra. Nous le considérons comme une organisation terroriste internationale,
une filiale d’Al-Qaïda et nous œuvrerons pour la détruire »,
- Le gouvernement des États-Unis considère ses bombardements contre l’armée syrienne, du 17 septembre dernier, comme une bavure non voulue et totalement lamentable, alors qu’un accord de cessez-le-feu vient d’être signé.
Or, le
gouvernement syrien a en sa possession un enregistrement
audio de la conversation entre des
terroristes de Daech et des militaires américains avant la frappe aérienne qui
a fait plus de 80 victimes et de cent blessés parmi les militaires de l’armée
syrienne
Plutôt que de prendre acte de ces faits, les États-Unis et ses
alliés s’acharnent à accuser
la Syrie et la Russie de crimes
contre le peuple syrien, alors que les interventions de ces derniers sont
toutes orientées à protéger le peuple syrien contre les terroristes et une
opposition armée, soutenues par la coalition internationale, dirigées par les États-Unis.
Voici le texte de l’intervention
du représentant du gouvernement syrien au Conseil de sécurité des Nations Unies, du 21 septembre 2016.
Ce même représentant du gouvernement légitime de Syrie a
également pris
la parole à l’occasion du Conseil de sécurité spécial du 25 septembre. Il a, entre autres, réaffirmé la légitimité
de l’état syrien d’assurer la sécurité de son peuple à l’encontre de toutes les
formes armées non autorisées à intervenir sur le territoire syrien.
« M. Ja'afari a insisté que le gouvernement syrien ne fait
que se défendre contre les terroristes, mais qu'il était prêt à s'asseoir avec
les représentants des groupes d'opposition non terroristes.
Il a déclaré que le Royaume-Uni, la France et les États-Unis,
"pleurent et versent des larmes de crocodile" pour Alep, et a posé la
question de savoir si le Royaume-Uni abandonnerait l'Écosse, si la France
abandonnerait la Corse, ou si "les États-Unis abandonneraient le
Texas".
"Le gouvernement syrien ne renoncera pas à un seul pouce de
son territoire", a déclaré l'envoyé de Damas, qui a accusé les trois pays
occidentaux d'avoir qualifié à tort les groupes armés d'opposition en Syrie de
"modérés".
On en arrive, par la force des médias et leur capacité de
manipulation de l’information, à transformer un gouvernement légitime, celui de
Syrie, élu par le peuple syrien et reconnu par les Nations Unies, comme étant
l’ennemi du peuple qu’il faut à tout prix abattre. On en fait tout autant avec
la Russie qui est en Syrie à la demande du gouvernement syrien. Même le
Vatican, par la voix du pape François, entre
dans le jeu occidental.
Pendant ce temps, les accusateurs et les grands défenseurs
d’humanité, forment, arment et dirigent des groupes terroristes pour mener à
terme, par leurs actions terroristes, ce qu’ils ne peuvent conquérir par les
voies légitimes : la prise de contrôle de l’État syrien, de son territoire
et de ses richesses. Cette version des faits ne sera pas racontée par nos
médias officiels, pas plus par ceux qui vivent du système et de ceux qui en
sont les maîtres.
Si jamais il doit y avoir une guerre d’envergure mondiale, les
ingrédients de nature à la provoquer sont à nos portes. Les armements sont de plus en plus en position de tir et
les populations, bien chloroformées par nos médias et politiciens, ne peuvent que donner leur aval à leurs
armées, sauveurs d’humanité.
Le XXIe siècle a commencé en mettant rapidement en perspective
le jeu du vrai et du faux, du bon et du mauvais. Les dénonciateurs, accusés par les
médias et ceux qui en ont le contrôle, de
complotistes, lèvent toujours plus le voile des faits qui révèlent le véritable
visage de ceux qui en sont effectivement les véritables auteurs. Tous ces
montages, élaborés pour induire en erreur l’opinion publique mondiale, font
partie de ces complots de conquêtes et de domination. Je vous laisse avec un article plus
qu’intéressant sur ces techniques de manipulation de l’opinion publique.
Les exemples de ces tricheries et manipulations ne manquent pas.
Nous pouvons relever l’élection de GW Bush qui est devenu
président des États-Unis avec
moins de votes en sa faveur que son adversaire. Al Gore. Que dire de toute cette histoire du 11
septembre 2001 dont le Rapport officiel, plein d’incohérences,
est devenu la farce des analystes, des physiciens, des architectes, des
ingénieurs et même de nombreux pilotes d’avion, etc. La guerre en Irak qui a
fait plus d’un million de morts et encore davantage de blessés a été déclenchée
sur la base d’un mensonge bien enveloppée, celui des armes de destruction
massive. Dans tous ces cas, qui sont les véritables complotistes ?
Depuis toutes ces années, rien n’a changé dans la manière de
manipuler l’opinion publique et de justifier des guerres. La Libye et la Syrie
en sont deux autres exemples qui ne peuvent échapper à ces mensonges et
tromperies. Ici, en Amérique, nous avons, entre autres, le cas du Venezuela,
devenu la cible recherchée par ces complotistes que sont les oligarchies et l’Empire.
La guerre économique et celle de la désinformation fonctionnent à plein régime.
Aux réserves de pétrole dont le Venezuela est détenteur s’ajoute cette
nécessité existentielle de faire échouer un régime de nature à faire mentir tous
les pronostiques énoncés par les détenteurs du régime capitaliste.
Depuis le début de ce siècle, de nombreux internautes et
intervenants dans les secteurs sensibles des administrations politiques,
militaires et économiques se sont introduit dans les secrets de nombreuses
organisations gouvernementales et non gouvernementales et les ont portés à la
connaissance de l’opinion publique internationale. Sur ce point, je vous réfère à un
article qui remonte à 2013, mais qui
garde toute son actualité au sujet de ces principaux intervenants. S’y ajoute
également l’auteur, John Perkins, qui a écrit un livre sous le titre « Confession d’un
assassin économique » dans lequel il lève le voile sur
toutes ces intrigues visant à renverser des gouvernements et à faire
disparaître des chefs d’État insoumis.
Je conclus avec cette formule des « faux
positifs » qui servent à
camoufler des opérations qui ne sauraient se réaliser par des voix officielles.
Les mercenaires, les terroristes, les paramilitaires peuvent être utilisés pour
réaliser des missions spéciales qu’une armée régulière ne saurait faire.
Cet article sera, sans doute, qualifié de théorie du complot,
réduisant à de la pure imagination cette interprétation des faits. Sans ces
nombreuses références qui en soutiennent
les affirmations, ils auraient sans doute raison. Toutefois, si les complots des puissances
s’élaborent derrière des portes fermées et sous le couvert du plus grand secret,
ces portes résistent de moins en moins aux nouvelles technologies et les
secrets qu’elles protègent se retrouvent vite accessibles au grand public. Il y a également le fait que les portes de la
conscience de plusieurs qui oeuvrent ou qui ont œuvré dans ces milieux
témoignent de plus en plus de faits qui ont de quoi nous interpeller.
Nous pouvons déjà avoir
une idée de ceux qui sont les véritables complotistes. Ils sont actuellement à
l’œuvre pour disqualifier la Russie et la Syrie par une campagne de
désinformation agressive, faisant de ces
deux acteurs, les ennemis à abattre. Ils ne peuvent accepter que le sort
réservé aux terroristes qu’ils ont formés, armés et financés soit celui de la
défaite.
Au moment de mettre un point final à cette réflexion, le
secrétaire d’État des É.U., John Kerry, vient tout juste de déclarer que son
pays est disposé à
mettre fin à toute coopération avec la Russie sur le dossier syrien.
Oscar Fortin
Québec, le 28 septembre 2016
Des déclarations attribuées à Henry Kissinger, en 2010…
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