« S’ils prouvent que je possède un seul dollar je renonce à ma charge et aux fonctions que j’exerce aujourd’hui. Ils n’auront plus besoin ni de plans ni de transitions s’ils prouvent que j’ai un seul dollar, a déclaré solennellement le leader de la révolution cubaine. »
L’occasion est donc donnée à tout l’arsenal des services de renseignement des Etats-Unis, à ceux de la Revue Forbes et de tous les medias qui se font complices aveugles des informations transmises par ces derniers de faire la preuve de ce qu’ils avancent et publient. En échange d’une seule preuve il a déclaré qu’il offrirait tout ce qu’ils n’ont pas pu obtenir tout au long de ces cinquante dernières années, durant lesquelles ils ont essayé de détruire la Révolution, de l’assassiner dans des centaines de tentatives d’attentas. Je leur donne tout ce dont ils ont aspiré, a-t-il indiqué, et qu’ils ne racontent plus de sornettes ni d’histoires à dormir debout. Trouvez-moi un compte, un dollar, a-t-il souligné et je renonce à tout.
Fidel, une autre fois, donne au monde le témoignage d’un homme pour qui le présent et l’avenir de l’humanité passe inévitablement par une nouvelle manière d’être et de vivre en société. La Révolution qu’il dirige depuis plus de cinquante ans a des racines qui vont bien au-delà des intérêts individuels et financiers. La solidarité pour laquelle il se bat depuis toujours commence à fleurir dans ces brigades médicales, éducatives et sociales qui se rendent dans les endroits les plus démunis pour apporter santé, éducation et solidarité humaine. Son influence et la transcendance de son action commencent à donner leurs fruits dans cette nouvelle confiance qui émerge des peuples de l’Amérique latine et d’ailleurs. La fierté renaît dans la dignité, le respect, la détermination et la solidarité. La lutte menée avec son peuple n’aura pas été vaine et les tentatives pour l’éliminer auront échouées.
Ce dernier acte de la conspiration aura donné l’occasion de mettre à nue l’infamie tout en révélant qu’il est possible, en ce 21ième siècle, l’existence d’un HOMME NOUVEAU, capable de solidarité,, de respect, de fierté et d’indépendance. Un HOMME NOUVEAU pour qui l’argent et le pouvoir qu’il donne ne sont plus à la base de l’organisation de ses solidarités. De grandes figures qui ont côtoyé Fidel peuvent toujours compter sur lui pour porter haut et bien allumée la lumière de la liberté qui humanise et fait grandir les petits comme les grands de la terre. Leur combat et leur mort n’auront pas été vaincs.
RENDRA BIEN UN JOUR,
UN JOUR QUI N’EST PAS SI LOINTAIN.
Oscar Fortin
17 mai 2006
UN JOUR QUI N’EST PAS SI LOINTAIN.
Oscar Fortin
17 mai 2006