QUI EN SONT
LES AUTEURS INTELLECTUELS ?
Un attentat de cette nature, dans le cadre des réalités
sociales et politiques que nous vivons,
ne peut pas être le résultat d’individus frustrés qui prennent leur revanche
sur la communauté musulmane de Québec. L’histoire nous apprend que derrière ce type d’attentats il y a toujours des forces
obscures qui agissent, parfois même, à
l’insu des principaux exécutants. Il ne fait pas de doute que ces derniers
seront vite identifiés et feront pour un temps la UNE de nos médias. Le maire Régis Labeaume a eu cette
interrogation : pourquoi Québec, ville pacifique, en ce moment-ci ?
Les recherches et les perquisitions réalisées durant les heures qui ont suivi ont permis d’arrêter Alexandre Bissonnette, un jeune homme de 27 ans, étudiant à l’Université Laval et sans antécédent de nature à l’identifier à pareils crimes. Plus jeune, il a fait partie des cadets de l’armée canadienne. Suite à son acte criminel, il s’est livré lui-même à la police qui l’a, évidemment, arrêté, questionné et accusé, sur la base des preuves recueillies, de 6 meurtres prémédités et de 5 tentatives de meurtre. Il sera détenu jusqu’à son retour en Cour, le 21 février prochain.
Les recherches et les perquisitions réalisées durant les heures qui ont suivi ont permis d’arrêter Alexandre Bissonnette, un jeune homme de 27 ans, étudiant à l’Université Laval et sans antécédent de nature à l’identifier à pareils crimes. Plus jeune, il a fait partie des cadets de l’armée canadienne. Suite à son acte criminel, il s’est livré lui-même à la police qui l’a, évidemment, arrêté, questionné et accusé, sur la base des preuves recueillies, de 6 meurtres prémédités et de 5 tentatives de meurtre. Il sera détenu jusqu’à son retour en Cour, le 21 février prochain.
Cette tragédie a uni les voix des hommes et femmes
politiques tout comme de la majorité des citoyens et citoyennes du pays pour
condamner un tel crime... Le Canada, le Québec et, de façon bien spéciale, la
Ville de Québec ont proclamé haut et fort le respect des diversités culturelles,
de croyances, de races et d’opinions. Ils ont dit et répété que toutes les
personnes sont égales entre elles et doivent être traitées avec respect et
justice. Le mot amour est revenu à plusieurs reprises dans la bouche des
représentants de partis politiques et des chefs d’État. Au moment d’écrire ces
lignes, ce sont plus de mille personnes, sinon plus, de la région de Québec,
qui se rendent pour la célébration d’une Vigile à l’extérieur où ces crimes ont
été commis. Des hommes, des femmes, des enfants marchent avec à la main un
bouquet de fleurs, une chandelle ou un lampion qu’ils déposent en mémoire des
personnes décédées, des blessées et des familles endeuilles.
Cet événement a rapproché plus que jamais les diverses
communautés qui forment le Québec avec la communauté musulmane qui aime et
respecte le Québec. De quoi faire disparaître les préjugés, tel était le cas,
qui résistaient encore chez un certain nombre.
Lorsque je voyais cette unanimité de nos chefs de
gouvernements dénoncer, la larme à l’œil,
cette attaque terroriste, faisant des morts, des blessés, des veuves et
des orphelins, je n’ai pu m’empêcher de penser à ces guerres qui, sous le
couvert de la lutte contre le terrorisme, sont des actes terroristes qui
laissent sur leur passage des centaines de milliers de femmes, d’enfants,
d’hommes sur-le-champ de bataille de leur vie familiale. Sans en imputer la
responsabilité à nos soldats qui obéissent aux commandements qu’ils reçoivent,
le Canada, par ses représentants, s’engage avec les pays de l’OTAN et parfois
sans l’OTAN, dans des guerres, comme en
Ukraine, en
Libye, en
Syrie et, peut-être même, en
Irak. Là aussi, nous pourrions étaler des photos de familles décimées,
anéanties, de maisons détruites. Nos soldats, nos armes, nos avions, nos bombes
ne sont pas là pour faire fleurir les libertés, mais pour faire fonctionner nos
industries de guerre et permettre la survie d’un système de domination, partagé
avec ses alliés étasuniens et européens.
Si cette attaque terroriste contre nos frères musulmans nous
élève à une conscience d’égalité et de respect entre nous tous et toutes, il
urge que nous appliquions cette conscience dans le choix des guerres auxquelles
le Canada participe. Il faut que nos
larmes rejoignent de celles de tous les humains de la terre. Cessons de
manipuler l’opinion publique en créant des ennemis et des terroristes pour
mieux justifier de ces guerres terroristes.
Je me souviens d’avoir écrit, il y a quelques mois, au Premier ministre du Canada et à son
ministre des Affaires extérieures une
missive, coiffée du titre « Pour
un Canada souverain et indépendant. »
M. Stéphane Dion m’a
répondu en développant le point de vue de la politique du Canada quant à sa
présence en Ukraine et en Syrie. À la lecture de cette lettre, j’ai bien
réalisé que la rigueur de l’universitaire qu’il était ne se retrouvait plus
dans celle du ministre qu’il état devenu. Je lui ai donc répondu sous le titre
« Le
Canada a perdu toute crédibilité internationale. »
Tout ceci pour dire que nous vivons des moments où se
croisent et s’entrecroisent de nombreux intérêts dont certains contradictoires
les uns par rapport aux autres, mais qui nous sont toujours présentés comme ce
qu’il y a de mieux pour nous. Le monde politique, les médias, même le monde
religieux nous présentent ces contradictions sous un angle qui les unit toutes.
On fait avec du faux du vrai et avec du faux du vrai. Le bien et le mal
s’ajustent selon ce qu’on en fait. Avis est donné que les consciences
s’éveillent, que les peuples commencent à en avoir mare de ces manipulations et
tricheries, de ces promesses sans lendemains et de ces guerres déclarées sans
que le peuple ait son mot à dire.
Pour conclure, je reprends cet axiome classique « À QUI
PROFITE LE CRIME ? »
Sans trop se tromper, on peut dire que cet attentat met
clairement en évidence que la discrimination sous tous ses angles est devenue
inacceptable dans le monde dans lequel nous vivons. Ce fait est de nature à
plaire à Georges
Soros et à embarrasser le Président Trump.
Cette approche met également en garde le développement de
nationalismes sectaires sans inclusion de la diversité. Cet aspect est
évidemment de nature à plaire aux fédéralistes qui peuvent ainsi coiffer tous
ces nationalismes existants et à venir.
La présente enquête est prise en main par la Gendarmerie royale du
Canada. Ce que nous en apprendrons sera ce qu’on voudra bien nous en dire.
Je pense que le maire de Québec a raison de se poser la
question « pourquoi à Québec en ce moment-ci ? »
Les enchères sont ouvertes pour ceux et celles qui veulent
spéculer sur le sujet.
Oscar Fortin
Le 30 janvier 2017