Autant il aura été le grand
espoir d’une Amérique traumatisée par les guerres de G .W. BUSH contre les
soi-disant terroristes en Afghanistan et en Irak, autant la désillusion est
grande au terme de ses deux mandats. Le prix Nobel dont on l’a honoré au tout
début de son premier mandat se révélera une véritable fumisterie. Avec encore
plus de cynisme que G.W.Bush, il a poursuivi sur le sentier de la guerre en
Afghanistan, en Libye, en Syrie et, en Amérique latine, il a intensifié son
interventionnisme au Venezuela, au Honduras, en Équateur, en Bolivie, au
Paraguay, au Brésil et en Argentine.
S’il faut lui reconnaître
certaines vertus, il faut les y trouver d’une part dans ses habiletés à
s’asservir la grande majorité des pays d’Europe et d’autre part, d’avoir fait
de l’OTAN la prolongation de l’armée étasunienne. À cette mutation de l’Europe au service des
intérêts de l’Empire, il faut y ajouter cette récupération des terroristes pour
en faire l’armée secrète de ses nouvelles conquêtes, la Libye et la Syrie entre
autres. En Amérique latine, il aura soutenu les activités de paramilitaires et
de mercenaires, visant à renverser le gouvernement du Venezuela. Les réserves
de pétrole qui s’y trouvent ont de quoi attiser les ambitions du prédateur
qu’est l’Empire. Obama aura tout fait pour répondre à ces ambitions.
Son charme, ses beaux
discours et son art de la manipulation porté à un niveau d’excellence ont connu
leurs heures de gloire jusqu’à l’arrivée de cet autre chef d’État, en la
personne de Vladimir Poutine, élu Président de la Fédération de Russie. Autant,
le premier joue au Président de la Nation la plus forte, la plus
honorable, la plus responsable du destin du monde, autant, le second, est
Président d’un peuple et d’une Nation
qui ont leurs mots à dire quant à la destinée de notre monde. Ce
qu’Obama est parvenu à faire avec les chefs d’État des pays européens, il n’est
pas parvenu à le faire avec le chef d’État de Russie, Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine se révèle
être un homme qui respecte sa parole et ses engagements. En ce sens, il se
révèle être un Chef d’État fiable. Par contre, l’image d’un Barack Obama, chef
d’État fiable, s’évapore à un rythme accéléré sous les pressions de Vladimir
Poutine en Ukraine et en Syrie. Se révèle de plus en plus un Obama incohérent
dans ses paroles et ses engagements. Nous en avons eu une illustration parfaite
dans le dernier
accord signé sur le cessez-le-feu en Syrie entre John Kerry et Sergueï
Lavrov. À peine signé cet accord, l’aviation
étasunienne intervient de nuit pour attaquer l’armée syrienne, partie à
l’accord. Cette situation a fait dire à Poutine qu’on ne pouvait plus se fier à
Obama, qu’il n’était pas fiable. Ce n’est tout de même pas le Pentagone qui
préside les destinées du peuple étasunien. Ce que fait le Pentagone a, sous une
forme ou une autre, l’accord de la Maison-Blanche.
Les derniers évènements qui
ont marqué la libération de la ville d’Alep ont mis à jour la grande tricherie
d’Obama le révélant comme celui qui utilise secrètement les terroristes comme
forces de frappe pour renverser le gouvernement légitime de Bachar El Assad.
Obama et les terroristes marchant main dans la main pour renverser un
gouvernement légitime. Alors que le
peuple des États-Unis croit que son Président fait tout ce qui est possible
pour éliminer cette plaie du terrorisme dans le monde, Obama, leur
envoie des instructeurs, leur expédie
des armes et fait tout pour les protéger des forces armées gouvernementales
et de celles de ses alliés, dont la Russie, l’Iran et le Hezbollah. Dans pareil
scénario, Obama, Prix Nobel de la paix, se retrouve transformé en complice
directe des terroristes, alliés des Etats-Unis et de l’OTAN en Syrie contre
le gouvernement de Bachar el-Assad.
Voilà ce qu’est devenue
l’image de cet homme qui avait représenté tellement d’espoir pour la paix. Il a
fait rêver, l’espace d’un moment, à un monde, marqué par plus de justice et de
respect du droit des personnes et des peuples. Il faut se rappeler que les
années de G.W. Bush nous en avaient fait voir de toutes les couleurs,
particulièrement en Irak et en Afghanistan.
Obama, avec ce qui s’est passé en Libye et en Syrie, n’a rien à envier à
son prédécesseur. Sa cruauté en Libye et
en Syrie aura été aussi grande que celle de Bush en Irak et en
Afghanistan. La seule différence c’est
qu’elle fut davantage dissimulée, mais non moins cruelle. On ne peut plus
dissocier de la cruauté des terroristes ceux qui le rendent possible par les
armes, les formateurs, et l’argent.
Une nouvelle toute récente nous apprend qu’un accord de cessez-le feu vient d’être conclu entre le gouvernement syrien et l’opposition armée. Ce qu’il y a de particulier c’est que les Etats-Unis ne faisaient pas partie des échanges, réalisés sous la modération de la Russie, de la Turquie et de l’Iran. En somme, le trouble fête n’y était pas. Une paix devient possible.
Une nouvelle toute récente nous apprend qu’un accord de cessez-le feu vient d’être conclu entre le gouvernement syrien et l’opposition armée. Ce qu’il y a de particulier c’est que les Etats-Unis ne faisaient pas partie des échanges, réalisés sous la modération de la Russie, de la Turquie et de l’Iran. En somme, le trouble fête n’y était pas. Une paix devient possible.
On comprend mieux que l’État
profond du peuple étasunien en soit arrivé à voter pour un candidat issu
d’un autre monde que celui des emballages politiques des partis. L’hypocrisie,
le mensonge, la manipulation trouveront-ils en Tromp une fin de non-recevoir? Il faut l’espérer.
Il donne l’image d’un homme au franc parlé, sans entourloupettes et de nature à
respecter ses engagements. L’avenir nous le dira à partir de 20 janvier 2017.
Obama la
grande désillusion et bon débarra !
Oscar Fortin
29 décembre 2016
Quelques textes en lien
avec le sujet traité