Tous ceux et celles qui prennent la parole prétendent dire et servir la VÉRITÉ. Il n’y a personne qui se présente en soutenant que ce qu’il dit est pur mensonge. Les plus grands menteurs tout comme les témoins les plus authentiques font de la VÉRITÉ le porte étendard de leurs discours et de leurs actions. Les premiers développent les astuces les plus sophistiquées pour revêtir le mensonge en vérité, alors que les seconds n’y arrivent que par le témoignage de leur vie.
Le discernement de la vraie et de la fausse vérité devient d’autant plus complexe que les moyens de communication par lesquels elles nous sont servies permettent à ceux qui en ont le contrôle de faire à peu près n’importe quoi. Les morts peuvent continuer de parler et de dire ce qu’ils veulent bien qu’ils disent. Combien de fois Ben Laden a-t-il pris la parole depuis qu’il est parti pour un autre monde? Que dire de ces images troublantes, résultat de montages et de sélections bien orchestrés, qui viennent convaincre les bonnes gens de la cruauté de ces adversaires qui ne méritent pas de vivre ? Lorsque la radio, la télévision, les journaux et les revues sont la propriété de ceux qui contrôlent les pouvoirs économiques, politiques et judiciaires, il est fort probable que leur usage et leurs contenus répondront d’abord et avant tout à leurs PRÉOCCUPATIONS ET INTÉRÊTS.
Le jour où des voix s’élèvent pour affirmer la suprématie du BIEN COMMUN sur les intérêts privés et que des leaders arrivent à échapper à leur influence, alors toutes les astuces deviennent possible pour diaboliser ces nouveaux venus aux ambitions « perverses, révolutionnaires et sans dieu ». Les hiérarchies religieuses, dans leur ensemble, uniront leurs voix à celles des maîtres du monde pour faire taire ces nouveaux venus qui veulent réaliser sur terre le Royaume de Dieu alors qu’il ne deviendra réalité que dans les cieux. D’ici là il faut prier, s’aimer les uns les autres, accepter les épreuves de la vie en unissant ses souffrances avec celles du Christ mort pour nos péchés. Évidemment, rien n’empêche de souhaiter que les puissances du monde prennent en compte la misère des peuples et y remédient, selon leur bonne disposition, avec charité et justice. Pas question, toutefois, pour les peuples de relever la tête, de se prendre en main et de reconquérir leurs droits en rompant les chaînes de leur dépendance.
Cette vision, à première vue simpliste, est malheureusement plus réelle que nous ne pouvons le penser. L’avènement d’internet et des réseaux alternatifs d’information viennent démasquer ces bien-pensants et leurs astuces pour tromper le monde. Des études et des analyses de plus en plus nombreuses mettent à jour les subterfuges utilisés pour revêtir le mensonge d’une apparence de vérité. Même si cette information alternative n’arrive pas encore au grand public, elle est là pour rester en dépit des efforts déployés pour en arrêter l’expansion. Il suffit de regarder les contradictions que doivent gérer les promoteurs des vérités fausses. En même temps qu’ils se font les grands promoteurs de la démocratie, ils se font les alliés discrets de coups d’état et d’actions déstabilisatrices de démocraties bien vivantes. Ces contradictions ressortent de façon particulière au Honduras avec l’expulsion, manu militari, du président légitimement élu, Manuel Zelaya tout comme en Bolivie et au Venezuela où ils soutiennent « toujours discrètement » les actions terroristes de déstabilisation de ces démocraties. En même qu’ils se font les promoteurs de la négociation politiques au Honduras pour résoudre le conflit, ils se font les promoteurs, en Colombie, de l’affrontement armée avec les Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC) en y établissant sept bases militaires avec des contingents armés munis d’armes des plus sophistiqués. Ils sont scandalisés que les pays frontaliers, tels le Venezuela, l’Équateur et le Brésil, puissent se sentir menacés par cette présence militaire, eux pourtant si sensibles aux menaces pouvant porter atteinte à leur propre sécurité nationale.
Que font les médias de communication sur lesquels ils ont plein contrôle? Ils se feront silencieux sur le coup d’État au Honduras et parleront du Président déchu. Quant aux attentats terroristes en Bolivie et au Venezuela, ce sera le silence le plus complet. Il en sera de même pour les tractations de l’entente des sept bases militaires concluent avec la Colombie. Il a fallu la sortie d’Hugo Chavez, Président du Venezuela, pour que les pays de la région se mobilisent et que le « chat sorte du sac ». À ces faits s’ajoute cet autre qui vient tout juste de se passer au Paraguay. Tout récemment le président de ce pays, Fernando Lugo, a refusé de signer une entente sénatoriale voulant confiner la démocratie à sa seule forme représentative, à savoir celle qui ramène la participation du peuple au simple vote émis une fois tous les 4 ans. Pour le Président, cette forme de démocratie ne permet pas une pleine et entière participation du peuple à la gestion et aux orientations politiques du pays. Il y a d’autres formes de démocratie qui permettent une plus grande participation du peuple à son devenir social, politique et économique. Il y a l’exemple de la Bolivie, de l’Équateur et du Venezuela où la démocratie participative donne au peuple un plus grand pouvoir d’intervention. Un journal sérieux de mon pays, plutôt que d’analyser les enjeux de ce débat, a plutôt choisi de reproduire un article de LIBÉRATION qui présente le président Lugo comme PÈRE DE LA NATION, faisant directement allusion aux enfants nés de ses relations intimes, alors qu’il était toujours évêque. Une manière de le discréditer et de le ridiculiser.
L’Évangéliste Jean met dans la bouche de Jésus ces paroles adressées à ceux qui veulent sa perte, paroles qui devraient faire réfléchir tous ceux et celles qui se réclament de la foi chrétienne tout en se prêtant à ce jeu de la désinformation et souvent du mensonge pur et simple:
Le discernement de la vraie et de la fausse vérité devient d’autant plus complexe que les moyens de communication par lesquels elles nous sont servies permettent à ceux qui en ont le contrôle de faire à peu près n’importe quoi. Les morts peuvent continuer de parler et de dire ce qu’ils veulent bien qu’ils disent. Combien de fois Ben Laden a-t-il pris la parole depuis qu’il est parti pour un autre monde? Que dire de ces images troublantes, résultat de montages et de sélections bien orchestrés, qui viennent convaincre les bonnes gens de la cruauté de ces adversaires qui ne méritent pas de vivre ? Lorsque la radio, la télévision, les journaux et les revues sont la propriété de ceux qui contrôlent les pouvoirs économiques, politiques et judiciaires, il est fort probable que leur usage et leurs contenus répondront d’abord et avant tout à leurs PRÉOCCUPATIONS ET INTÉRÊTS.
Le jour où des voix s’élèvent pour affirmer la suprématie du BIEN COMMUN sur les intérêts privés et que des leaders arrivent à échapper à leur influence, alors toutes les astuces deviennent possible pour diaboliser ces nouveaux venus aux ambitions « perverses, révolutionnaires et sans dieu ». Les hiérarchies religieuses, dans leur ensemble, uniront leurs voix à celles des maîtres du monde pour faire taire ces nouveaux venus qui veulent réaliser sur terre le Royaume de Dieu alors qu’il ne deviendra réalité que dans les cieux. D’ici là il faut prier, s’aimer les uns les autres, accepter les épreuves de la vie en unissant ses souffrances avec celles du Christ mort pour nos péchés. Évidemment, rien n’empêche de souhaiter que les puissances du monde prennent en compte la misère des peuples et y remédient, selon leur bonne disposition, avec charité et justice. Pas question, toutefois, pour les peuples de relever la tête, de se prendre en main et de reconquérir leurs droits en rompant les chaînes de leur dépendance.
Cette vision, à première vue simpliste, est malheureusement plus réelle que nous ne pouvons le penser. L’avènement d’internet et des réseaux alternatifs d’information viennent démasquer ces bien-pensants et leurs astuces pour tromper le monde. Des études et des analyses de plus en plus nombreuses mettent à jour les subterfuges utilisés pour revêtir le mensonge d’une apparence de vérité. Même si cette information alternative n’arrive pas encore au grand public, elle est là pour rester en dépit des efforts déployés pour en arrêter l’expansion. Il suffit de regarder les contradictions que doivent gérer les promoteurs des vérités fausses. En même temps qu’ils se font les grands promoteurs de la démocratie, ils se font les alliés discrets de coups d’état et d’actions déstabilisatrices de démocraties bien vivantes. Ces contradictions ressortent de façon particulière au Honduras avec l’expulsion, manu militari, du président légitimement élu, Manuel Zelaya tout comme en Bolivie et au Venezuela où ils soutiennent « toujours discrètement » les actions terroristes de déstabilisation de ces démocraties. En même qu’ils se font les promoteurs de la négociation politiques au Honduras pour résoudre le conflit, ils se font les promoteurs, en Colombie, de l’affrontement armée avec les Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC) en y établissant sept bases militaires avec des contingents armés munis d’armes des plus sophistiqués. Ils sont scandalisés que les pays frontaliers, tels le Venezuela, l’Équateur et le Brésil, puissent se sentir menacés par cette présence militaire, eux pourtant si sensibles aux menaces pouvant porter atteinte à leur propre sécurité nationale.
Que font les médias de communication sur lesquels ils ont plein contrôle? Ils se feront silencieux sur le coup d’État au Honduras et parleront du Président déchu. Quant aux attentats terroristes en Bolivie et au Venezuela, ce sera le silence le plus complet. Il en sera de même pour les tractations de l’entente des sept bases militaires concluent avec la Colombie. Il a fallu la sortie d’Hugo Chavez, Président du Venezuela, pour que les pays de la région se mobilisent et que le « chat sorte du sac ». À ces faits s’ajoute cet autre qui vient tout juste de se passer au Paraguay. Tout récemment le président de ce pays, Fernando Lugo, a refusé de signer une entente sénatoriale voulant confiner la démocratie à sa seule forme représentative, à savoir celle qui ramène la participation du peuple au simple vote émis une fois tous les 4 ans. Pour le Président, cette forme de démocratie ne permet pas une pleine et entière participation du peuple à la gestion et aux orientations politiques du pays. Il y a d’autres formes de démocratie qui permettent une plus grande participation du peuple à son devenir social, politique et économique. Il y a l’exemple de la Bolivie, de l’Équateur et du Venezuela où la démocratie participative donne au peuple un plus grand pouvoir d’intervention. Un journal sérieux de mon pays, plutôt que d’analyser les enjeux de ce débat, a plutôt choisi de reproduire un article de LIBÉRATION qui présente le président Lugo comme PÈRE DE LA NATION, faisant directement allusion aux enfants nés de ses relations intimes, alors qu’il était toujours évêque. Une manière de le discréditer et de le ridiculiser.
L’Évangéliste Jean met dans la bouche de Jésus ces paroles adressées à ceux qui veulent sa perte, paroles qui devraient faire réfléchir tous ceux et celles qui se réclament de la foi chrétienne tout en se prêtant à ce jeu de la désinformation et souvent du mensonge pur et simple:
"Or maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j'ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l'a pas fait !
« Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n'était pas établi dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui : quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu'il est menteur et père du mensonge. » (Jn 8,40-44)
Les porteurs de la « vérité vraie » se reconnaissent par leur témoignage de vie et leur solidarité avec les pauvres de la terre. Ils n’acceptent aucune alliance avec le père du mensonge ou ces oligarchies qui dirigent le monde selon leurs ambitions et leurs intérêts. ILS DONNERONT LEUR VIE, S’IL LE FAUT, POUR QUE TOUS LES HUMAINS AIENT LEUR PLACE À LA TABLE DE LA VIE. POUR EUX LE BIEN COMMUN DES PEUPLES DOIT S’IMPOSER AUX INTÉRÊTS INDIVIDUELS ET CORPORATIFS.
Oscar Fortin, politologue et théologien
Québec, le 19 août 2009
http://humanisme.blogspot.com/
http://humanisme.over-blog.com/