lundi 29 juin 2020

Julian Assange doit être libéré




Appel au pape François




DEPUIS QUAND LE MENSONGE A DES DROITS ?

Matthieu 10:26

"Tout ce qui est caché sera révélé et tout ce qui est secret sera connu"



Celui qui, depuis des années, est détenu et soumis aux pires conditions de détention, pour avoir levé le voile sur les mensonges et les manipulations les plus criminelles, commises par les États-Unis et ceux qui s’en font les complices, doit être reconnu, non pas comme un coupable, mais comme un grand défenseur de la vérité et de la transparence. Le monde doit savoir que la vérité est le fondement du droit et non l’inverse.

L'occasion est toute donnée, au pape François, pour rappeler au monde cette révélation qui nous vient des Évangiles: "tout ce qui est caché et secret sera révélé et connu". 

S’il y a une cause qui doit réunir toutes les forces qui se font promotrices des libertés et de la vérité, c’est bien celle de Julian Assange,Edward SnowdenChelsea Manning  soumis depuis des années à des poursuites de toute nature. Dans les cas d’Assange et de Chelsea Manning, c'est la prison et l’acharnement de ce qu’il y a de plus inhumain et injuste. Tout cela pour avoir informé le monde de crimes commis contre l’humanité.

L’heure est arrivée pour que les promoteurs des libertés et de la vérité se fassent entendre par des actions concrètes en vue de dénoncer les menteurs et manipulateurs tout en reconnaissant en leurs victimes  de véritables martyrs, porteurs de liberté et de vérité.

Je pense que tous ceux et celles qui se réclament de la foi chrétienne dont Jésus de Nazareth est la référence fondamentale se doivent d’agir en faveur de la libération de Julian Assange et de tous ceux et celles qui risquent leur vie pour dénoncer les crimes qui se commettent ainsi que leurs auteurs.

On se souviendra que peu de temps avant d’être arrêté et condamné à mort, ce Jésus de Nazareth avait dénoncé avec fermeté les scribes et grands-prêtres de son temps d’hypocrites et de manipulateurs. Il en avait fait tout autant avec les vendeurs du temple.  Il en a payé le prix. On se souviendra, lorsque Pilate demanda à la foule qui de Jésus ou de Barabbas elle voulait la libération, cette dernière, mobilisée par les grands-prêtres, demanda la libération de Barabbas et la mise à mort de Jésus.  Ce dernier savait qu’il en serait ainsi, mais, pour lui, ce n’était pas un motif pour taire la vérité.

Aujourd’hui, il revient à ceux qui se présentent comme les disciples de ce Jésus de Nazareth de prendre la parole pour dénoncer avec force et vigueur les menteurs et manipulateurs qui n’ont d’ambitions que leurs propres intérêts de pouvoir et de conquêtes. Pour eux, le droit des peuples à leur indépendance et celui des personnes à leur liberté ne sont là que pour les tribunes de manipulation politique. Une fois terminés ces beaux discours, la manipulation et le mensonge s’imposent comme à l’accoutumée.

Ce que Julian Assange, Edward Snowden et Chelsea Manning ont fait, c’est de mettre à nue la grande tricherie dont les peuples sont victimes.


Depuis quand le mensonge a des droits et que ceux qui le dénonce en deviennent les victimes sans que les soi-disant biens pensants de nos sociétés et de nos Églises ne viennent en soutien à ces victimes du mensonge et de la trahison.?

Dans le livre de l’Apocalypse de St-Jean, il y a un verset qui dit bien ce qui attend ces menteurs et manipulateurs ainsi que ceux qui leur sont complaisants.

« …les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l`étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. Apoc.21,8

Il faut intervenir, à temps, et à contre temps, auprès de tous les porteurs de vérité, de justice, de liberté pour qu’ils prennent la parole et tous les moyens possibles pour obtenir la libération d’Assange et de ses alliés. Que le pape François dénonce ces crimes commis contre Assange et exige qu’il soit remis en liberté pour y rejoindre sa jeune famille. Assange, Snowden, et Manning sont de ces héros qui portent en eux les plus hautes distinctions d'Humanité. Seule la solidarité des peuples peut les leur reconnaitre.

En ce 3 juillet nous nous unissons pour te souhaiter un Bon anniversaire en compagnie de tes deux enfants et de leur mère.  Tu n'est plus seul, l'humanité consciente est là avec toi. Ton martyr est source de ce réveil des consciences.

Oscar Fortin

29 juin 2020

jeudi 18 juin 2020

LE CANADA DÉLINQUANT




Non élu au Conseil de sécurité des Nations Unies




Pour ceux et celles qui ont connu, les années de Lester B. Pearson, prix Nobel de la paix (1957) et premier ministre du Canada (1953-1957), ont vu ce qu’était  un Canada souverain et indépendant.  À cette époque ce dernier était reconnu et apprécié par l’ensemble des nations.  Il faisait sienne la Charte des Nations Unies et agissait en conséquence dans ses relations avec les autres nations. Il n’avait pas à frapper à la porte de Washington pour demander ce qu’il fallait faire. Le Canada, à cette époque, n’avait rien d’un vassal de son puissant voisin, les États unis.
Il faut bien le reconnaître et l’admettre, le Canada d’aujourd’hui s’est transformé en un véritable « vassal » de s

on voisin auquel il se soumet pour assurer de bonnes relations avec ce dernier. Si ce n’était que cela, il n’y aurait rien à y redire, mais ses bonnes dispositions pour son voisin le conduisent à l’accompagner dans ses aventures de conquêtes et de domination qui vont 
 à l'encontre de la Charte des droits des personnes et des peuples des Nations Unies. 

Ce n’est un secret pour personne que les États-Unis, empire, se place au-dessus du droit international et se permet d’intervenir dans d’autres États, comme c’est actuellement le cas pour le Venezuela et la Bolivie. Dans le cas du Venezuela, l’élection du président, reconnu par les observateurs internationaux et par les Nations Unies,  y incluant les 2/3 des pays membres de l’Assemblée générale, n'a pas été reconnu par Washington et ses alliés. Ils n'ont pas demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies d'en découdre et de se prononcer sur le sujet.   Washington s'est autorisé à trancher lui-même cette question en proclamant que cette élection présidentielle ne fut qu’une usurpation du pouvoir de l’État. Dans ce scénario, Washington a été le premier à reconnaître l’autoproclamé président du Venezuela. Juan Guaido , alors président de  l’Assemblée législative. Le tout s’est réalisé sans aucun fondement constitutionnel et sans aucune intervention du peuple vénézuélien. C’est ce président autoproclamé que le Canada reconnaît et c’est ce dernier qui figure sur la photo qui coiffe cet article.


Dans le cas de la Bolivie, Washington a tout fait pour que l’élection du Président Evo Morales, reconnue officiellement par les autorités les plus compétentes, ne soit pas reconnue et qu’un gouvernement fantoche, imposé par ce dernier, reprenne le contrôle de l’État. 

 Dans ces deux cas, le Canada se fait complice des actions illégales et criminelles, non reconnues par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Il fait, également, partie du groupe de Lima, reconnu pour servir, avant tout, les intérêts de Washington dans la région. Ils ont évidemment leurs récompenses, mais pas celle de la dignité. 

En janvier dernier, le premier ministre canadien a reçu son homologue, autoproclamé président du Venezuela En février il s'est fait l'hôte du  groupe de Lima, qui appuie tout ce que Washington leur demande d’appuyer. Ce fut même une rencontre de travail pour voir comment se débarrasser de l'actuel président du Venezuela. Le Canada fait partie de ce groupe. On pourrait les appeler les « vassaux » de Washington pour l’Amérique latine. C’était  une occasion pour le président Trudeau de faire sa promotion pour l’obtention d’un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies.  Les résultats parlent par eux-mêmes.

Ce que nos médias passent sous silence, c’est l’appui exceptionnel qu’a reçu le Mexique, ce même jour, pour occuper un siège non permanent au Conseil de sécurité (187 sur 192). De quoi, pour le peuple Mexicain, d’être très fier de leur pays et de leurs dirigeants. Il faut croire que l’État mexicain a une politique internationale qui respecte la Charte des droits des Nations Unies, ce qui n’est évidemment pas le cas du Canada qui se fait complice de l’interventionnisme des États-Unis.

On peut facilement comprendre le pourquoi de la non acceptation du Canada à un siège non permanant  au Conseil de sécurité des Nations Unies. Pour le moment sa politique internationale est celle voulue par la Maison Blanche. Son discours international est celui dicté par Washington. Son silence prolongé à une question d’un journaliste en relation avec Trump, ne s’explique que par cette dépendance. 

Dans le cas du Mexique, c’est, par contre, toute autre chose. Il ne fait pas partie du groupe de Lima, pas plus qu'il n'attend de directives de Washington dans les affaires de l'État mexicain. Sa politique internationale, alignée sur la Charte des droits des Nations Unies et sur des actions concrètes en défense de ces derniers en faisaient un candidat crédible pour occuper un de ces sièges non permanent au Conseil de sécurité. 

Il fallait s’y attendre

Oscar Fortin
18 juin 2020



mardi 16 juin 2020

LE CARDINAL VÉNÉZUÉLIEN BALTHASAR PORRAS


OPPOSANT ACHARNÉ À LA RÉVOLUTION BOLIVARIENNE



Ce cardinal, alors qu’il était évêque, au moment de l’élection de Chavez, en 1998, avait exprimé, sous diverses formes son opposition à la nouvelle constitution, promise par ce dernier, lors de sa campagne électorale. De fait, Chavez, devenu le nouveau président du Venezuela, donna suite à sa promesse et confia à une « constituante », représentant le peuple, de procéder à la rédaction de cette nouvelle constitution à soumettre, par référendum, au pouvoir du peuple. 

Le 15 décembre 1999, le peuple vénézuélien est convoqué pour décider du sort de ce projet de constitution.  À l’option « si » 71,78%des électeurs et électrices ont voté pour le « si ».  À l’option « no », 22,28%ont voté pour le « non ». Il faut savoir que, dans cette constitution, l’État vénézuélien se déclare « socialiste »,« humaniste », chrétienet anti-impérialiste. Y sont également inclus, entre autres, l’éducation gratuite, les services de santé, également gratuits, des logements  sanitairespour toutes les familles à faible revenu. 

De quoi interpeller l’évêque Balthasar Porras que le pape Jean-Paul II avait consacré, en 1983, une année après qu’il ait signé un pacte (1982)avec Donald Reagan, alors président des Etats-Unis. Dans ce pacte, le Vatican et Washington s’entendent pour une action concertée en vue de contrer toute forme de socialisme ou communisme en Amérique latine. 

En le consacrant évêque, en 1983, le pape avait reconnu en lui le profil souhaité pour mener ce combat contre toute forme de socialisme et de communisme, tel qu’exprimé par les signataires du pacte. Balthasar Porras s’impose comme un véritable chef d’opposition et les qualificatifs ne lui manquent pas pour désigner ses adversaires. Chavez est comparé à Hitler et à Mussolini, alors que Chavez le qualifie de « diable ». Maduro est un tyran, dictateur, usurpateur de pouvoirs et bien d’autres choses encore…Toutefois, dans le cas de Maduro, ce dernier a pour politique de ne pas répondre à toutes ces provocations. 

On se souviendra, qu’en avril 2002, lors du coup d’État contre Chavez, l’évêque Porras fut celui qui  accompagna le cardinal de Caracas, Ignacio Velasco, aujourd’hui décédé.  Ce dernier accompagnait le putschiste, Pedro Carmona, président du patronat et futur président du Venezuela. Le cardinal était là pour assermenter le putschiste Carmona en tant que nouveau président, non élu, du Venezuela et l’accompagner dans sa déclaration d’annulation  de la nouvelle constitution, récemment voulue et votée par le peuple. Pendant ce temps l’évêque Porras conduisait Chavez à ses geôliers, leur demandant de lui sauver la vie. 

Nous connaissons la suite. Le peuple et un bataillon de l’armée vinrent spontanément au secours de Chavez et de la révolution bolivarienne. Ils s’emparèrent des putschistes et exigèrent le retour immédiat de Chavez. Ce qui se réalisa dans l’euphorie d’un peuple, les bras tout grands ouverts, pour accueillir leur président. Chavez est arrivé en hélicoptère et a repris son poste de Président, entouré de plus de 200 000 personnes et de tous ses ministres.

Ce dénouement imprévu de ce coup d’État a fait histoire. Un peuple conscient et responsable s’est littéralement levé et marché vers ceux qui pensaient pouvoir reprendre facilement le pouvoir d’un État qui n’agissait pas selon leurs volontés.  Ce fut le 14 avril 2002, 

Pour conclure, nous pouvons dire qu’à ce jour, le peuple vénézuélien est toujours derrière son gouvernement en dépit de tous les problèmes, générés en grande partie par l’interventionnisme des Etats-Unis et de ses alliés vassaux.  Dans ce travail de démolition d’un peuple et de son projet de société libre et responsable, leurs adversaires peuvent compter sur le Vatican et l’épiscopat vénézuélien. 

« Depuis la campagne pour l'approbation de la Constitution de 1999, que Chávez a promue dans sa carrière pour changer le modèle politique, le religieux Porras s'est montré comme l'un des critiques les plus acharnés du régime actuel. » Or, ce religieux est devenu le personnage le plus influent de l’Église vénézuélienne et le plus respecté de l’État du Vatican. En 2016, le pape François en fait un Cardinal. Il faut dire que son zèle pour discréditer le gouvernement de Nicolas Maduro et, à travers ce dernier, la révolution bolivarienne a de quoi impressionner.  Il est, tout à la fois, l’homme du Vatican et l’homme de Washington. Les deux veulent que disparaissent cette révolution ainsi que ceux qui en sont l’âme.

 (texte en espagnol que vous pouvez traduire avec Google traduction


Ce que ne dit pas ce cardinal

En aucun moment il ne mentionne les grandes réalisations de ladite révolution : éducation gratuite, services de santé gratuits, plus de 4 millions de logements construits pour les familles les plus en besoin, la démocratie  participative du  peuple à travers diverses formes d’intervention, etc. De cela, le Cardinal ne parle jamais. 

Il en va de même pour toutes les formes d’interventionnisme des  États-Unis à l’endroit du Venezuela. De cela il ne parle pas et encore moins des sanctions économiques qui affectent tellement le peuple lui-même en manque de médicaments que le gouvernement ne peut acheter en raison des sanctions. Il ne parlera pas plus des actions terroristes mises en place par le président autoproclamé, Juan Guaido, président reconnu par le Vatican et l’épiscopat vénézuélien. Pas un mot des activités terroristes de ces derniers.

Ce que dit le cardinal

Sur ce point, il est un des meilleurs critiques de l’actuel gouvernement. Il relève toute la misère que souffre le peuple et trouve cela inhumain. Pour lui, le seul responsable de cette misère est le gouvernement et ce président Maduro, véritable tyran et dictateur. En cela les qualificatifs ne lui manquent pas. 

Il ne lui vient même pas à l’esprit que l’interventionnisme  criminel des  États-Unis peut avoir une partie importante des responsabilités dans ces souffrances du peuple.

En somme, il n’est pas là pour faire la promotion de la Révolution bolivarienne, sinon celle du retour de l’empire aux commandes de l’État vénézuélien. Ainsi, l’Église pourra retrouver ses pouvoirs en éducation, à travers ses collèges et universités. 


Oscar Fortin

16 de juin 2020



mercredi 3 juin 2020

LE CORONAVIRUS QUI TUE L’ÂME





L’expérience que l’Humanité vit présentement nous révèle, de façon non équivoque, la puissance que ce virus, le Covid-19, dispose pour modifier fondamentalement nos comportements de vie. Il agit sans prendre en considération pauvres et puissants, peuples et nations, pas plus que les races qui donnent à l’humanité ses diverses couleurs. 

Les scientifiques en ont saisi certaines caractéristiques leur permettant de saisir des manières d’y résister  et, dans certains cas, de s’en libérer.  Il s’agit d’un ennemi coriace qui tue le corps et laissera, sans nul doute, ses traces dans nos relations humaines, comme personnes et comme peuples. 

Cette expérience de ce coronavirus qui tue le corps humain, n’est pas sans nous inspirer sur ces autres « coronavirus » qui tuent l’âme ou, si l’on veut, la conscience. C’est l’objet du présent texte qui a la prétention de mettre en évidence ces virus les plus mortels de l’âme humaine. 

Nous connaissons tous et toutes de grands moments de joie, des expériences d’amitié qui comblent nos vies.  Nous connaissons également des moments de grandes souffrances, souvent provoqués par des séparations, des confrontations entre de bons amis, devenus méfiants et gonflés de haine. Les motifs sont évidemment multiples et reposent souvent sur des langues vipères qui souhaitent prendre leur revanche sur leurs plus proches adversaires.

En pareilles circonstances , il faut prendre en compte la nature de ces virus qui génèrent autant de divisions et de haine


Que sont-ils donc ces virus  qui incitent aux discordes, aux calomnies et à tout ce qui peut réduire les autres personnes en un plus que rien ?

Je me permets d’en énumérer certains et à vous de les compléter par vos commentaires.

·      Aussi curieux que cela puisse paraître, le manque de confiance et d’estime de soi constitue souvent le prétexte de voir les autres comme une menace. Ce virus de la non-confiance en soi, génère naturellement un second virus :

·      La jalousie est cette sorte de virus qui nous rend dépendants des autres et qui nous incite à les éloigner de tout ce qui est notre propre entourage. Ce virus engendre à son tour un autre virus :

·      La haine, le mépris de ceux et celles que nous considérons comme la source de nos malheurs. Cette haine ne se résume pas seulement à démolir   les personnes en question, mais à les faire détester par tous les autres.

·      Alors, calomnies et mensonges s'imposent pour que ces personnes goûtent à la médecine de l’humiliation et du discrédit.

En ces quatre virus, qui se recoupent les uns et les autres, on y retrouve, tout à la fois, ce qui tue l’âme , tant de la personne qui ne s’estime pas elle-même  tout comme de ceux qui en sont victimes. 

La médication appropriée pour contrer de tels virus s’adresse aux deux parties en cause. 

·     Le premier de tous les médicaments est d’apprendre à s’accepter et à s’aimer dans la réalité de sa personne. Sous cet aspect, tous les êtres  humains sont égaux, sans être pour autant semblables.

·     Le second est inévitablement l’humilité qui concerne toutes les personnes. Les prétentions à la supériorité sur les autres se transforment vite en effet secondaire du virus principal.

·     Dans tout ce brassage des relations humaines où personne ne peut présenter « patte blanche » la tolérance, l’indulgence, la miséricorde deviennent les médicaments indispensables pour retrouver la paix, la confiance réciproque et le respect des uns et des autres. 

De bonnes rencontres amicales et fraternelles, accompagnées  d’une grande solidarité humaine, donnent le coup de grâce au coronavirus qui tue l’âme. 

Aucune réconciliation véritable ne peut être possible sans faire appel à l’humilité  qui permet de voir et comprendre la vérité, sous tous ses angles, à la base des différents et qui donne la capacité de se comprendre et de se pardonner mutuellement. Ces deux médicaments font disparaitre  tous les autres virus. Les âmes pures et sans tache n'existent pas en ce bas monde, mais les âmes de bonne volonté et de bonne foi sont beaucoup plus nombreuses de ce que l'on pense. 

Oscar Fortin
3 juin 2020

Cet article apparait également sur Réseau international

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