dimanche 23 mai 2021

Le virus covid-666


 


 

Ce que nous vivons avec le virus covid-19 nous donne une idée tout à la fois de notre fragilité et de la menace réelle à laquelle l’Humanité est soumise. Les liens de fraternités et de solidarité qui ont façonné les générations qui nous ont fait naître s’évaporent de plus en plus, face à un virus qui va à l’encontre  de toutes ces valeurs de proximité, de fraternité et de solidarité. Le covid-19 s’impose comme un « empereur » qui décide de notre destin personnel.

 

L’expérience vécue de ce virus covid-19 est accompagnée d’un autre virus qui menace l’existence même de l’Humanité entière. Ce virus  porte le nom de covid-666 et s’attaque à tous les peuples et à toutes les nations. Il s’agit d’un virus, au pouvoir impérial  qui impose ses volontés à tous les peuples et à toutes les nations. Il est le virus qui conduit directement  à l’Armaguédon, cette grande guerre dont nous parle l’Apocalypse, 16,16.

 

Cet « empire » à la conquête de tous les peuples de la terre existe vraiment et se reconnaît par ses ambitions, sa puissance militaire, sa capacité de manipulation et ses nombreux mensonges, se présentant comme la vérité la plus pure.  Mammon, ce personnage mythique et diabolique, qualifié comme le « père du mensonge et le maître des richesses de la terre, cadre  bien avec l’ « état profond » qui dirige les États-Unis d’Amérique. Cet état représente le 1% de la population mondiale et dispose de plus de 90% des richesses de la terre.

 


Pour tout puissant que cet « état profond » puisse être, d’autres peuples et d’autres nations ne l’entendent pas ainsi. Que l’on pense à la Chine, à la Russie, à l’Iran et bien d’autres qui sont déterminés à ne pas se laisser manipuler, menacer et attaquer par ce covik-666 qu’est l’empire. Les armes existantes sont  telles que ce sera l’Humanité entière qui sera emportée par cette confrontation, devenue inévitable.

 

https://www.jw.org/fr/la-bible-et-vous/questions-bibliques/bataille-d-armaguedon/

 

Pendant que nous vivons les effets dévastateurs du covid-19, les puissances de ce monde se préparent à la grande confrontation finale dont personne ne connaît ni le jour, ni l’heure, ni l’année, mais qui surgira sans aucun avis préalable. La technologie des armes modernes aura vite fait de mettre un terme à cette humanité. Les empereurs et leurs sujets n’y échapperont pas.

 

https://www.notre-planete.info/terre/fin_du_monde/guerre-nucleaire-consequences.php

 

Le covid-666 est bien là, menaçant la vie sur terre. Le seul remède est que ces puissances dominantes respectent le droit international des peuples et des nations. Que les différends se règlent par la voie du respect et de l’équité. Que soit mis un terme aux politiques du bâton et de la carotte, faisant du plus fort l’oppresseur du plus faible. Que les politiques des sanctions soient remises entre les mains des Nations Unies, qui sauront en apprécier la pertinence ou non.

 

Oscar Fortin


21 mai 2021

 

 

dimanche 2 mai 2021

Intervention ambigüe du Pape au Peuple vénézuélien



 

La béatification du médecin José Gregorio Hernandes a été l’occasion pour le pape François de faire un appel majeur au peuple vénézuélien et à tous les acteurs de la société vénézuélienne, entre autres, épiscopat et gouvernement, pour qu’il y ait une grande réconciliation entre tous et toutes. 

 

Je ne doute pas des bonnes intentions du Pape François pour que la paix et la réconciliation entre adversaires soient réalisées au plus vite. Le problème qui se pose est celui de sa crédibilité. De fait, le pape François, l’État du Vatican et l’épiscopat vénézuélien ont suivi, en 2019, les directives de Washington de ne pas reconnaître la légitimité de l’élection de l’actuel président, Nicolas Maduro.

 

Il faut noter que les Nations Unies et les 2/3 des pays du monde reconnaissent la légitimité de l’élection de l’actuel Président ainsi que les observateurs internationaux qui ont suivis le déroulement de l’élection. 

 

Lorsque le pape François demande la réconciliation du peuple, on ne sait pas à quoi il pense vraiment. Est-ce un appel à l'opposition radicale et à l'épiscopat pour qu'ils reviennent à l'État de droit et reconnaissent le président élu par le peuple? Ou est-ce un appel à la démission du gouvernement et que de nouvelles élections soient convoquées? Les deux alternatives sont possibles sans qu’il nous dise, toutefois,  celle qui répond le mieux à son choix. Par contre, si nous en tenons à l’opinion de l’épiscopat vénézuélien avec laquelle le pape se dit en pleine conformité, la réponse est sans équivoque : la démission du gouvernement et de nouvelles élections.

 

Il y a dans l’intervention du Pape, une phrase qui peut être interprétée de diverses manières, dont celle d’un appel aux forces d’opposition à reprendre le contrôle du Venezuela :

 

« "Recuperar a Venezuela". El llamado de Francisco a la unidad operativa

 

«"Reprenez le Venezuela". L'appel de Francisco à l'unité opérationnelle » ” (Tradiution Google)

 

Que veut-il vraiment dire le Pape lorsqu’il parle de récupération du Venezuela et à qui se réfère-t-il lorsqu’il parle de l’’unité opérationnelle? Vous conviendrez avec moi que c’est pour le moins ambigu. 

 

Certains peuvent penser, avec raison,  que le désir du Pape est de récupérer le Venezuela de la démocratie néolibérale qui assure à l’oligarchie nationale la prise de contrôle des pouvoirs de l’État avec, évidemment, porte ouverte à Washington pour qu’il agisse comme bon lui semble au niveau des pouvoirs de l’État.

 

Les propos du Pape ouvrent la porte à une telle interprétation. Dans son intervention, le Pape ne revient pas sur sa décision et celle du Vatican de reconnaître comme président par intérim du Venezuela à l’autoproclamé, Juan Guaido.  Dans son intervention, le pape ne fait aucune référence à ce personnage dont l’image internationale en fait  de plus en plus un profiteur éhonté de l’argent du peuple que Washington met entre ses mains. Des dizaines de millions de dollars, du peuple vénézuélien, sont détournés à des fins d’enrichissement personnel, de soutien à des interventions terroristes, planifiées depuis Washington, contre le peuple vénézuélien. Le pape François est au fait de tout cela. Pourtant il n’en dit mot. D’où vient ce silence sur tout ce volet des activités clandestines et terroristes?

 

Pourtant, le pape se prononce clairement sur le fait que toute intervention extérieure devrait être exclue. Que dit-il de son président autoproclamé Juan Guaido qui agit aux ordres de Washington? Rien

 

« Le Pape François s’est prononcé jeudi 29 avril contre toute «intervention extérieure» au Venezuela dans un message vidéo envoyé à l’occasion de la béatification du docteur José Gregorio Hernández »

 

Dans son discours, le Pape François dit, en relation aux conditions de vie du peuple, qu'il est conscient : «comme mes frères évêques je connais bien la situation dont il souffre et je suis conscient que leurs souffrances prolongées et leur angoisse ont été aggravées par la terrible pandémie de covid-19 qui nous affecte tous », a-t-il déclaré.

 

Ce que le pape ne mentionne pas, c'est cette autre pandémie, celle des sanctions, encore plus déstabilisante que celle du Covid-19. Qu'il n'en dise rien n'est guère compréhensible. Il parle de peines prolongées et d'angoisse, dans le paragraphe précédent, sans préciser à quoi ou à qui il se réfère, laissant entendre que cette souffrance prolongée est la cause du gouvernement, tout comme le pense et le dit l’épiscopat.  

 

Pourquoi ne pas mentionner l'auteur ou les auteurs de ces longues peines? Ç’eut été l’occasion toute désignée de s'adresser directement au Président des Etats-Unis, dont il se fait proche, pour mettre fin à son interventionnisme criminel contre le gouvernement et à ses sanctions contre le peuple. Il n’y a pas encore longtemps, une délégation des Nations Uniesa mis à jour les effets dévastateurs de ces sanctions.

 

Il s’agit évidemment des Etats-Unis, une puissance qui, en dehors de toutes les lois internationales, intervient au Venezuela comme elle l'entend : geler des dizaines de millions de dollars, argent du peuple que le gouvernement ne peut pas utiliser pour acheter des biens essentiels tels que des médicaments et des vaccins, entre autres. Sur cette question, le silence complet du pape, qui est bien conscient des effets de ces sanctions, nous laisse avec de nombreuses interrogations. 

 


Ses bonnes relations avec le nouveau président américain, Joe Biden, lui donnaient l'occasion de faire pression sur lui pour qu'il mette fin aux sanctions et qu'il respecte le droit international dans ses relations avec le gouvernement légitime du Venezuela.

 

 Il est important que le peuple sache que bon nombre de ses soufrances proviennent des sanctions de l'empire et non du gouvernement auquel tous ceux de l'opposition et de l'épiscopat voudraient qu'il en soit ainsi. Le pape semble se ranger de leur côté, prenant pour parole celle de l’épiscopat avec lequel il se dit en pleine communion.

 

Si tel est le cas, l’intervention du pape ne serait pas de servir les intérêts du peuple vénézuélien, mais les intérêts des oligarchies et de l’empire.

 

Nicolas Maduro, président légitime du Venezuela prend la parole au terme des célébrations de la béatification de José Gregorio Hernandez.

 

La version espagnole de son intervention se trouve dans ce lien :  https://videos.telesurtv.net/es/content/267843

 

Je pense que le président Maduro a su répondre au message du pape avec toute l’intelligence qu’on lui connait. 

 


Il est allé à la rencontre du représentant de l’Épiscopat, le cardinal Balthazar Porras et du Nonce apostolique, représentant l’État du Vatican. Avec ces derniers il a passé 1hre.  De cette rencontre il nous informe que la grande réconciliation entre l’épiscopat et le gouvernement est chose faite. Il félicite l’intervention du pape qui a demandé qu’il y ait une grande réconciliation entre Vénézuéliens et Vénézuéliennes, ainsi qu’entre l'Église et le Gouvernement. Pour le moment, aucun autre détail n’a été donné et aucune déclaration n’a été faite de la part de l’Épiscopat et de la Nonciature apostolique.

 

Dans son intervention, le président Maduro a pris en compte « les portes ouvertes » laissées par le pape, pour entrer dans le cœur du débat. Il a largement dénoncé l’interventionnisme des Etats-Unis et le caractère criminel des sanctions. Il a finalement dit ce que le pape n’avait pas osé dire en se référant aux véritables coupables des souffrances du peuple, à savoir les É.U. et ses alliés.

 

Seul l’avenir nous dira la profondeur de cette grande réconciliation. Pour le moment, la presse mainstream nous dit que Maduro s’est réconcilié avec les évêques sans nous dire si les évêques se sont réconciliés avec Maduro. Là est également la question. Personnellement, je n’y crois pas. Les Évêques vivent avec la certitude de leur analyse et de leur vérité.

 

Nous en sommes là.

 

 

Oscar Fortin

 

 

 

 

 

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https://youtu.be/8f-3qPbB4ko

 

 

lundi 19 avril 2021

Le langage apocalyptique des temps que nous vivons



 

Si j’écoute ce langage qui englobe la totalité de notre monde je ne puis que constater l’avènement d’une mutation profonde qui touche toutes les sphères de la vie sur terre. Ce qui nous différencie des générations antérieures ce sont ces technologies qui nous  permettent de voir et d’entendre en direct tout ce qui se dit et tout ce qui se passe dans notre univers. Ce qui nous était caché nous est révélé et le constat qui en résulte est une prise de conscience douloureuse d’un monde, manipulé et utilisé par des puissances religieuses, politiques, économiques et sociales qui en ont  finalement que pour eux-mêmes. Le voile se lève sur ce monde et il nous en révèle, tout à la fois, les ambitions des uns  et la profonde humanité des autres. Nous nous retrouvons dans une Humanité, devenue une véritable Tour de Babeloù les mots ont perdu tout leur sens : les bons deviennent les méchants, les mauvais deviennent les bons, la vérité est transformée en mensonge et le mensonge est transformé en vérité.  

 

Toutes les puissances qui ont plein pouvoir sur les moyens de communication peuvent se permettre ces métamorphoses inversées des bons et des méchants, du vrai et du faux.  Ils prennent ainsi contrôle d’une Humanité de bonne foi qui prend pour « parole d’évangile » ce que les médias de communication leur disent. 

 

https://reseauinternational.net/la-cia-avait-lhabitude-dinfiltrer-les-medias-maintenant-la-cia-est-les-medias/

 

Trois personnes, de notre époque, ont joué leur destin à lever ce voile du grand mensonge de ces puissances au visage angélique qui se paient la tête et la vie de   la très grande majorité des humains. Ces trois personnes  sont Julian AssangeEdward SnowdenChelsea Manning.  Ils ont mis à jour et dénoncé  les grands mensonges institutionnels de ces puissances, tout particulièrement de celle qui s’impose au monde comme l’envoyé de Dieu pour faire le grand ménage entre les « bons » et les « méchants », les bons étant évidemment eux-mêmes et les méchants tous ceux qui leur résistent. Il s’agit des Etats-Unis, véritable Empire qui s’impose au monde et qui décide, comme un dieu, du bien et du mal, du vrai et du faux. Il se situe au delà du droit international et se fait sourd et muet aux clameurs des peuples qui réclament justice et respect de leurs droits. L’Autorité des Nations unies n’y peut rien, par contre, certaines grandes puissances, telles la Russie, la Chine, l’Iran, élèvent la voix et font entendre à l’Empire « assez c’est assez ».

 

Nous en sommes rendus là, luttant contre le virus Covid-19, sans trop savoir où cela va nous conduire, luttant également contre le virus, encore plus criminel, de la manipulation du sens à donner aux mots « bons » « méchants, « vérité », « mensonge ». À mon humble avis, une confrontation est devenue inévitable, l’empire, s’obstinant à demeurer le maitre du monde.

 

Pour les sceptiques, je vous laisse avec ces quelques références sur les mouvements de guerre.

 

https://reseauinternational.net/des-navires-de-guerre-britanniques-envoyes-en-mer-noire-sur-fond-descalade-en-ukraine/

 

https://reseauinternational.net/alors-qui-veut-une-guerre-chaude/

 

https://reseauinternational.net/sanctions-americaines-la-russie-releve-le-defi-avec-force/

 

Au sujet d’Assange, de Snowden et de Chelsea Manning

(https://humanisme.blogspot.com/search?q=Snowden%2C+Assange+ )  repris par Réseau international : 

https://reseauinternational.net/julian-assange-doit-etre-libere-appel-au-pape-francois/



Oscar Fortin

19 avril 2021

 

 

 

dimanche 18 avril 2021

DEUX PHOTOS QUI PARLENT PAR ELLES-MÊMES

l’église du temps de Jésus à celle de notre temps



  Le Jésus de Nazaret avec ses disciples 

Humilité et service 

Tout quitter pour suivre Jésus : LUC 9, 57-62


Le Souverain pontife avec ses collaborateurs

         honneurs et privilèges 


PEUT-ON APPELER CELA UNE ÉVOLUTION DANS LA FOI? 


Oscar Fortin

dimanche 4 avril 2021

VENEZUELA:LORSQUE LES MASQUES TOMBENT



  

Lorsque, Hugo Chavez, en 1998, fut élu comme Président du Venezuela avec un fort appui de la population vénézuélienne, les oligarchies nationales ainsi que Washington sonnèrent l’alarme, à l’effet que leur statut de privilégiés serait fortement mis en cause.

 

L’élection d’Hugo Chavez mettait un terme à la quatrième république, entièrement dominée par ces oligarchies nationales et Washington, lequel avait, par ses multinationales pétrolières , plein contrôle sur l’exploitation des gisements pétroliers, considérés comme les plus importants au monde.

 

Hugo Chavez, homme du peuple, avait déjà manifesté ses intentions, en 1992 par une tentative de coup d’État contre la quatrième république. 

 

« Le 4 avril 2012, à l'aube, plusieurs unités de l'armée participent à une tentative de putsch, à Caracas et en province. La rébellion est rapidement matée, tandis que le président Carlos Andrés Pérez lance des appels à l'ordre. Le bilan officiel fait état de dix-neuf morts. Un millier de militaires, dont cent trente-trois officiers sont arrêtés. Leur chef, le lieutenant-colonel parachutiste Hugo Chavez, qui dénonce la corruption et l'incompétence du pouvoir, bénéficie toutefois de la compréhension d'une partie de la population et de la hiérarchie militaire. Le pays vit en régime démocratique depuis le renversement du dictateur Pérez Jiménez en 1958. Les difficultés liées à l'application du programme économique libéral adopté en 1989 par le président social-démocrate ont fait naître un malaise social qui n'épargne pas l'armée.

Le 25 avril, le président Pérez remanie son gouvernement. »

 

Lors de sa campagne électorale, en 1998,  le candidat Chavez promet à son peuple la mise en place d’une nouvelle constitution qui saura répondre aux intérêts  du « peuple » et non à ceux des « oligarchies et de l’Empire ».

 

Dès 1999, la rédaction de cette nouvelle constitution s’est amorcée : « La Constitution de la République bolivarienne du Venezuela est l'actuelle constitution du Venezuela. Le texte a été élaboré par une assemblée constituante qui a proposé son projet, dans le courant de l'année 1999. Le projet de constitution établi, celui-ci a été soumis à un référendum populaire le 15 décembre 1999. Le texte constitutionnel ayant été approuvé par référendum, il est promulgué le 20 décembre 1999, et remplace donc l'ancienne constitution de 1961. Il s'agit de la 26e constitution en vigueur au Venezuela depuis son indépendance en 1811. Le texte constitutionnel a tout d'abord été promulgué par le président de la RépubliqueHugo Chávez, puis a reçu le soutien de nombreuses figures politiques, qui avaient déjà participé à l'élaboration de la Constitution de 1961, comme Luis Miquilena et Carlos Andrés Pérez. Chávez et ses partisans (chavistes) nomment ce texte la « Constitution vénézuélienne »), car selon eux, ce texte est directement inspiré de l'idéologie politique et philosophique de Simón Bolívar, le bolivarisme. » Wikipédia »

 

L’idéologie dominante, inscrite dans cette constitution, est celle d’un socialisme humaniste, chrétien et anti-impérialiste, comme alternative au capitalisme sauvage, largement dénoncé par l'Église et les organismes communautaires. Pour les adversaires et les médias qui les accompagnent, il s’agit d’idéologie communiste, dictatoriale, marxiste et d’athéiste. En ces termes se retrouve le discours de l’épiscopat vénézuélien et des médias meanstream, étroitement liés aux oligarchies nationales avec lesquelles ils ont bénéficié des privilèges que leur octroyait la quatrième république.

 

Il importe de noter qu’Hugo Chavez a toujours été un profond croyant,  en l’Évangile du Nazaréen, et un pratiquant de sa foi tant dans le quotidien de la vie que dans ses pratiques religieuses. Il fut accompagné, tout au long de son règne, par un jésuite, humble curé dans une paroisse de Caracas, lequel est toujours vivant et présent, cette fois, auprès de l’actuel Président, Nicolas Maduro.

 

Le coup d’État d’avril 2002 contre Hugo Chavez et sa Révolution

 

Les principaux participants à ce coup d’État sont, en première ligne, une partie importante des forces armées, transformées en alliées des oligarchies nationales dont Carmona, président du conseil du Patronat, se faisait le candidat substitut d’Hugo Chavez pour prendre le contrôle de l’État vénézuélien. À ces derniers se sont liés les évêques du Venezuela, dont le cardinal que l'on voit en train de confirmer l'annulation de la nouvelle constitution que le peuple venait de se donner. Pour les autorités ecclésiales, le socialisme, proclamé par Chavez, a vite été interprété en termes de communisme, marxisme, dictatorial, athéisme et j'en passe. De quoi se retrovuer sous les jours les plus sombres du stalinisme des années 1940 et 1950. Une déformation complète de la pensée sociale de la révolution bolivarienne, beaucoup plus près de la pensée sociale de l'Égllise qu'autre chause.

https://www.universalis.fr/evenement/11-14-avril-2002-coup-d-etat-sans-lendemain-contre-le-president-hugo-chavez/

 

De fait, Hugo Chavez a été arrêté et conduit en un lieu secret avec intention, selon les informations, de le tuer, mais celui qui devait le faire s’en est abstenu. 

 

Ce que les organisateurs de ce coup d’État, qui n’aura duré que 48 heures, est dû au fait que Chavez avait derrière lui un « Peuple » et une fraction importante de l’armée qui sont intervenus pour mettre fin à ce spectacle.  Carmona, le cardinal de Caracas , l’évêque Porras,  furent vite libérés par Chavez, espérant que cette leçon du peuple et de l’armée saurait les ramener au bon sens de l’authentique démocratie. 


El plan se reeditó en 2017, y dejó más de cien muertos.

Ce qui en a suivi n’a rien changé aux comportements de ces adversaires, tant au national qu’à l’international. Washington et ses alliés nationaux (oligarchies et épiscopat» n’ont fait que maintenir la pression sur le peuple et les adversaires de la Révolution chaviste, pour qu’ils génèrent des interventions de nature à déstabiliser le gouvernement et la paix sociale. Pour sa part, Washington a développé l’outil des sanctions et de la guerre économique pour que le peuple réalise que ses souffrances lui viennent d’un régime politique voué à l’échec.


L'ONU a rpduit un rapport dévastateur sur ces sanctions.

la-rapporteuse-de-l-onu-juge-devastateurs-les-effets-des-sanctions-sur-le-venezuela_6070001_3210.html

 

Tout regard objectif sur le Venezuela ne peut que conclure au fait que l’Empire et tous ses alliés (groupe de Lima, le Vatican, l’épiscopat vénézuélien, Washington et la presse meanstream) se placent au-dessus du droit international, en générant sanctions et contraintes économiques, ainsi que mensonges  et propagandes qui rendent la vie impossible au peuple vénézuélien, tout en dénigrant au plus haut niveau ses dirigeants.

 

Derrière le visage de tout ce bau monde , pleurant la misère du peuple, faisant de ses dirigeants des criminels, s’offrant pour éliminer tous ces derniers  par tous les moyens à la disposition de l’armée la pus puissante de ce monde, il n’y a qu’ambitions et intérêts qui n’ont rien à voir avec le bienêtre du peuple. L’hypocrisie à son comble.

 

S’il faut croire, ce n’est surement pas en ces personnages aux multiples visages qui n’ont qu’un seul intérêt :  le leur.

 

Oscar Fortin

 

Jour de Pâque 4  avril 2021